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heyy i kno ento ur a big family w heke :P w u help all those who are in need :P so... la fout bel mawdou3.. i need ur help :P bedde addim l TPE taba3e lal french bac w mon project ktir ra2e3.. so anywone who can help id really appriciate it :P l sujet houwe: est-ce ke les prix nobel de litterature entre 1964 et 1974 sont donnes pour des causes politiques? masalan i gice an example.. le prix de jean paul sartre en 1964 etait pour des raisons politikes... so its like this.. so anyone who can help.. it would be nice.. thnks guys
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hey 2ana 2addamet kamen TPE haydik ssene it was about the obesity: l'obesité, une mauvaise évolution...
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Jean-Paul Sartre (Paris 21 juin 1905 - Paris 15 avril 1980) est un philosophe et écrivain français (dramaturge et nouvelliste) ainsi que critique du XXe siècle, dont l'œuvre a marqué une époque — le milieu du siècle —, et dont la vie d'intellectuel engagé a suscité polémiques et réticences. Intransigeant et fidèle à lui-même et à ses idées, il a toujours rejeté les honneurs, notamment en 1964 le prix Nobel de littérature, qui lui avait été décerné par l’Académie suédoise.
Du génie à l'engagement [modifier] Une enfance choyée et narcissique, solitaire et littéraire [modifier] Jean-Paul-Charles-Eymard-Léon-Eugène Sartre naît le 21 juin 1905, à Paris ; il provient d’une famille bourgeoise : son père est polytechnicien, militaire, sa mère descend d’une illustre famille d’intellectuels et de professeurs alsaciens, les Schweitzer. Le petit Sartre ne connaîtra pas son père : il meurt de la fièvre jaune peu après sa naissance. L’image du père est pourtant là : c’est son grand-père, homme à la personnalité imposante, qui l’éduque avant qu’il n’entre à l’école publique à 10 ans. De 1907 à 1917, le petit « Poulou », comme on l’appelle, va donc vivre chez les parents de sa mère. Il y passe 10 années heureuses. Le petit Poulou va être adoré, choyé, félicité tous les jours, ce qui va sans doute construire chez lui un certain narcissisme. Dans la grande bibliothèque de la maison Schweitzer il découvre très tôt la littérature, et préfère plutôt lire que de fréquenter les autres enfants (Enfance évoquée dans Les Mots). Cette période se termine en 1917 : sa mère se remarie avec un polytechnicien, que Sartre (il a alors 12 ans) ne finira jamais de haïr. Ils déménagent alors à La Rochelle, où il restera de 12 à 15 ans, et qui seront pour lui des années de calvaire : Sartre passe en effet du paradis narcissique schweitzerien à la réalité des lycéens violents et cruels, tandis que l'enfant doit partager avec le nouveau mari une mère qui était auparavant sa propriété exclusive. Vers l’été 1921, malade, Jean-Paul Sartre est rapatrié d’urgence à Paris. Soucieuse de son éducation qui pourrait être « pervertie » par les mauvais garçons du lycée du Havre, sa mère décide de l'y faire rester. De hautes études studieuses, heureuses et provocantes [modifier] À 16 ans, Sartre réintègre donc le lycée Henri-IV où il était déjà passé deux ans auparavant. Il y rencontre Paul Nizan, lui aussi apprenti écrivain, qui deviendra son meilleur ami pendant 7 ans, jusqu’à sa mort durant la guerre. Épaulé par cette amitié, Sartre commence à se construire une personnalité. Pour l’ensemble de la classe d’élite – "option" latin et grec - dans laquelle il étudie, Sartre devient le SO, c'est-à-dire le « satyre officiel » : il excelle en effet dans la facétie, la blague. Dernière image des années lycéennes : Sartre et Nizan, ivres, joyeux de fêter leur facile succès au baccalauréat, auraient vomi sur les pieds du proviseur du lycée Henri-IV, à moitié sous l'effet des circonstances, à moitié par provocation. Sartre, toujours accompagné de Nizan, fait ensuite son hypokhâgne et sa khâgne au lycée Louis-le-Grand. Il y fait ses premières armes littéraires, en écrivant notamment deux petits contes, deux sinistres histoires de professeurs de province, dans lesquelles éclatent son ironie et son dégoût pour les vies conventionnelles. Dans le même temps Sartre reprend son rôle d’amuseur public avec Nizan, jouant blagues et petites scènes lors des intercours. Deux ans après leur entrée à Louis-le-Grand, Sartre et Nizan sont tous deux reçus au concours de l’École normale supérieure. Sartre se fait tout de suite remarquer dans ce que Nizan appelle « l’école prétendue normale et dite supérieure ». Sartre reste en effet le redoutable instigateur de toutes les plaisanteries, de tous les chahuts, allant jusqu’à provoquer un scandale en jouant avec ses amis un sketch antimilitariste dans la revue de l’ENS de 1927, après lequel le directeur de l'école démissionnera. Sartre a ainsi déjà un goût pour la provocation et le combat contre l’autorité morale. Il acquiert ainsi une grande notoriété parmi ses professeurs et se fait ovationner dans chacune de ses arrivées au réfectoire. Si Sartre est volontiers un boute-en-train, c’est aussi un grand travailleur, dévorant plus de 300 livres par an, écrivant chansons, poèmes, nouvelles, romans à tour de bras. Sartre se fait des amis qui deviendront par la suite célèbres, comme Raymond Aron ou Merleau-Ponty. Pourtant, au cours de ces 4 années d’ENS, Sartre ne paraît pas s’intéresser à la politique. Spontanément anarchisant, il ne va à aucune manifestation, ne s’enflamme pour aucune cause. À la surprise générale, que d’aucuns considèrent comme une erreur du jury, Sartre échoue en 1928 à l’agrégation de philosophie (il dira lui-même avoir fait preuve de trop d’originalité). Préparant d'arrache-pied le concours pour la seconde fois, il rencontre dans son groupe de travail Simone de Beauvoir, présentée par un ami commun, René Maheu, qui la surnommait le « castor », par référence à l'anglais beaver (qui signifie « castor »: d'une part, cet animal symbolise le travail et l’énergie ; de l'autre la sonorité du mot beaver est proche de celle du nom « Beauvoir »). Ce surnom sera adopté par Sartre et elle deviendra sa compagne jusqu'à la fin de sa vie. Elle sera son « amour nécessaire » en opposition aux « amours contingentes » qu’ils seront amenés à connaître tous deux. Sartre est reçu premier à l'agrégation à la deuxième tentative, Simone de Beauvoir remportant la seconde place (le classement étant à l’époque séparé entre filles et garçons). Après son service militaire, le jeune agrégé (il a alors 26 ans) demande à être muté au Japon, qui l’a toujours intéressé. Rêve brisé, puisqu'il est envoyé au lycée du Havre à compter de mars 1931. C’est une épreuve pour Sartre, lui qui a tellement craint les vies rangées et qui a tellement critiqué dans ses écrits la vie ennuyeuse de professeur de province. Les années au Havre : une traversée du désert [modifier] Sartre tombe alors de plain-pied dans la vie réelle, le travail et la vie quotidienne. S’il choque quelque peu les parents et les professeurs par ses manières (arriver en classe sans cravate), il séduira cinq générations d’élèves, pour qui il est un excellent professeur, chaleureux et respectueux, et souvent un ami. De là naît sa complicité avec l’adolescence, un contact qu’il aimera toujours avoir tout au long de sa vie. Entre-temps il prend la succession de Raymond Aron à l’Institut français de Berlin en 1933 et 1934, où il complète son initiation à la phénoménologie de Husserl. La gloire, il pensait l’obtenir depuis qu’il était tout petit, ces années au Havre la remettent en cause puisque ses écrits sont refusés par les éditeurs. Elle arrivera pourtant cette gloire, et commence avec son premier livre publié en 1938, La Nausée, roman philosophique (« phénoménologique ») et quelque peu autobiographique, racontant la vie monotone d'un professeur de province.Il est entretemps muté dans la prestigieuse Ecole Normale d'Instituteurs de Laon,d'où sont notamments issus Alexandre Dumas et,plus tard,Christian Nique,conseiller du Président François Mitterrand à l'Education. Deuxième bonne nouvelle : il est muté en octobre 1937 au lycée Pasteur à Neuilly. Commence alors pour lui une brève phase de notoriété, avec La Nausée qui ratera de peu le prix Goncourt et la publication d'un recueil de nouvelles, Le Mur. Cette phase va être brusquement stoppée par la Seconde Guerre mondiale, où il est mobilisé à Nancy. La guerre et l'engagement [modifier] Avant la guerre, Sartre n’a pas de conscience politique. Pacifiste mais sans militer pour la paix, l’antimilitariste Sartre assume pourtant la guerre sans hésiter. L’expérience de la guerre et de la vie en communauté va le transformer du tout au tout. Pendant la drôle de guerre, il est engagé comme soldat météorologiste. Sa fonction lui laisse beaucoup de temps libre, qu'il utilise pour écrire énormément (en moyenne 12 heures par jour pendant 9 mois, soit 2000 pages, dont une petite partie sera publiée sous le titre de carnets de la drôle de guerre). Il écrit d'abord pour éviter le contact avec ses compagnons de route car il supporte en effet assez mal les relations sérieuses et hiérarchiques que sont celles de l’armée. La drôle de guerre prend fin en mai 1940, et le faux conflit devient bien réel. Le 21 juin, Sartre est fait prisonnier, et est transféré dans un camp de détention en Allemagne (25 000 personnes). Son expérience de prisonnier le marque profondément : elle lui enseigne la solidarité avec les hommes ; loin de se sentir brimé, il participe dans l’allégresse à la vie communautaire : il raconte des histoires à ses copains de chambrée le soir, participe à des matchs de boxe, enfin écrit et met en scène une pièce pour la veillée de Noël. Cette vie dans le camp de prisonniers est importante, car elle est le tournant de sa vie : dorénavant, il n’est plus l’individualiste des années 1930, mais une personne consciente d'un devoir dans la communauté. En mars 1941, Sartre est libéré grâce à un faux certificat médical. Sa nouvelle volonté d'engagement l'amène, à son retour sur Paris, à agir en fondant un mouvement résistant avec certains de ses amis : le mouvement « Socialisme et liberté ». Il comptera une cinquantaine de membres en juin 1941. Sartre sera un résistant modeste mais sincère. Certains historiens et philosophes, tels que Vladimir Jankélévitch, qui lui reprochera son manque d'engagement, voient ce mouvement comme celui de philosophes pantouflards et amateurs face au professionnalisme de la résistance communiste et gaulliste. Pourtant, l'impression, la distribution de tracts n’est pas anodine et Sartre et ses amis manquent plusieurs fois de se faire arrêter et déporter. En été 1941, il traverse la province à vélo pour tenter en vain d’étendre le mouvement hors de la capitale et de rallier d’autres intellectuels comme Gide ou Malraux. Après l’arrestation de deux camarades, le groupe socialisme et liberté se dissout vers la fin 1941. Mais Sartre ne renonce pas pour autant à la résistance qu'il continue par la plume. Il fait jouer, en 1943, une pièce qu’il a composée, les Mouches, reprenant le mythe d’Électre et que l’on peut interpréter comme un appel à résister. C'est lors de la Première qu'il fait la connaissance de Camus. En cette période d'occupation, la pièce n'a pas le retentissement escompté : salles vides, représentations interrompues plus tôt que prévu. Pour Jean Amadou, cette représentation est plus ambiguë : "En 1943, dans l'année la plus noire de l'Occupation, il fit jouer à Paris Les Mouches. C'est-à-dire qu'il fit très exactement ce que fit Sacha Guitry, donner ses pièces en représentation devant un parterre d'officiers allemands, à cette différence qu'à la Libération Guitry fut arrêté alors que Sartre fit partie du Comité d'épuration, qui décidait quel écrivain avait encore le droit de publier et quel autre devait être banni. André Malraux qui, lui, avait risqué sa vie dans la Résistance, ne se crut pas autorisé pour autant à faire partie de ce tribunal autoproclamé." Michel Winock estime que ce "ce fut la rouerie de Sartre de transformer un échec théâtral en bénéfice politique". La même année, il publie « L'Être et le Néant » (influencé par Heidegger), où il fait le point et approfondit les bases théoriques de son système de pensée. Il écrit de même en quelques jours une pièce de théâtre, « Les Autres », qui deviendra « Huis clos », joué en mai 1944 et qui, elle, rencontre un franc succès. Vers la fin de la guerre, Sartre est recruté par Camus pour le réseau résistant Combat, il devient reporter dans le journal portant le même nom, et décrit dans les premières pages, la libération de Paris. Là commence sa renommée mondiale. Il est envoyé en janvier 1945 aux États-Unis pour écrire une série d'articles pour le Figaro, et y est accueilli comme un héros de la résistance. La guerre a donc doublement coupé sa vie en deux : auparavant individualiste, peu concerné par les affaires du monde, Sartre se transforme en militant engagé et politiquement suractif. Professeur parisien connu dans le monde intellectuel, il devient après la guerre une sommité internationale. Les années de gloire [modifier] La folie existentialiste [modifier] Après la libération, Sartre connaît un succès et une notoriété inimaginables ; il va, pendant plus d'une dizaine d’années, régner sur les lettres françaises. Prônant l’engagement comme une fin en soi, la diffusion de ses idées se fera notamment au travers de la revue qu’il a fondée en 1945, Les Temps modernes. Sartre y partage sa plume, avec entre autres, Simone de Beauvoir, Merleau-Ponty et Raymond Aron. Dans le long éditorial du premier numéro, il pose le principe d'une responsabilité de l'intellectuel dans son temps et d'une littérature engagée. Pour lui, l'écrivain est dans le coup « quoi qu'il fasse, marqué, compromis jusque dans sa plus lointaine retraite (…) L'écrivain est "en situation" dans son époque. » Cette position sartrienne dominera tous les débats intellectuels de la deuxième moitié du XXe siècle. La revue est toujours considérée comme l'une des plus prestigieuse revues françaises au niveau international. Symbole de cette gloire surréaliste et de l'hégémonie intellectuelle de Saint Germain des Prés sur le monde: sa célèbre conférence d'octobre 1945, où une foule immense tente d'entrer dans la petite salle qui a été réservée. Les gens se bousculent, des coups partent, des femmes s'évanouissent ou tombent en syncope. Sartre y présente un condensé de sa philosophie, l’existentialisme, qui sera retranscrite dans «l'existentialisme est un humanisme ». Sa publication, par l'éditeur Nagel, est faite à l'insu de Sartre qui juge la transcription ex abrupto, nécessairement simplificatrice, peu compatible avec l'écriture et le travail du sens que celle-ci implique. Tout le beau monde se veut maintenant "être" existentialiste, "vivre" existentialiste. Saint Germain des Prés, lieu où habite Sartre, devient le quartier de l'existentialisme, en même temps qu'un haut lieu de vie culturelle et nocturne: on y fait la fête dans des caves enfumées, en écoutant du jazz, ou encore en allant au café-théâtre. Phénomène rare dans l'histoire de la pensée française, une pensée philosophique technique et austère trouve pourtant, dans un très large public, un écho inhabituel. On peut expliquer cela par deux facteurs: tout d'abord l’œuvre de Sartre est multiforme et permet à chacun de trouver son niveau de lecture, ensuite l'existentialisme, qui clame la liberté totale, ainsi que la responsabilité totale des actes de l'homme devant les autres et devant soi-même, se prête parfaitement à ce climat étrange d'après-guerre où se mêlent fête et mémoire des atrocités. L'existentialisme devient donc une véritable mode, plus ou moins fidèle aux idées sartriennes, et par l'ampleur de laquelle l'auteur semble un peu dépassé. La tentation communiste [modifier] Pendant ce temps, Sartre va affirmer son engagement politique en éclairant sa position, au travers de ses articles dans "Les Temps modernes" : Sartre épouse, comme beaucoup d'intellectuels de son époque, la cause de la révolution marxiste, mais sans pour autant donner ses faveurs au parti communiste, aux ordres d'une URSS qui ne peut satisfaire l'exigence de liberté. Sartre et ses amis continuent donc à chercher une troisième voie, celle du double refus du capitalisme et du stalinisme. Il soutient Richard Wright, un écrivain noir américain ancien membre du Parti communiste américain exilé en France dès 1947. Dans sa revue Les temps modernes, il prend position contre la guerre d'Indochine, s'attaque au gaullisme et critique l'impérialisme américain. C'est alors que Sartre décide de traduire sa pensée en expression politique, en fondant avec une connaissance un nouveau parti politique, le Rassemblement démocratique révolutionnaire. Mais malgré le succès de quelques manifestations, le RDR n’atteindra jamais un effectif suffisant pour devenir un véritable parti. Sartre donne sa démission en octobre 1949. La guerre de Corée, puis la répression musclée d'une manifestation antimilitariste du PCF pousse Sartre à choisir son camp: Sartre voit alors dans le communisme une solution aux problèmes du prolétariat. "Si la classe ouvrière veut se détacher du Parti (PCF), elle ne dispose que d'un moyen : tomber en poussière" (Les Temps Modernes, 1953) Sartre s'engage alors dans le parti communiste et part même en URSS servir de porte-parole au mouvement. Ce ralliement de Sartre au communisme sépare de même Sartre et Camus, très proches auparavant. Pour Camus l'idéologie marxiste ne doit pas prévaloir sur les crimes staliniens, alors que pour Sartre, qui est au courant de ces crimes, on ne doit pas utiliser ces faits comme prétexte à l'abandon de l’engagement révolutionnaire. Cette fidélité au PCF va tenir jusqu'en automne 1956, date à laquelle les chars soviétiques écrasent l'insurrection de Budapest. Après avoir signé une pétition d'intellectuels de gauche et de communistes contestataires, il donne le 9 novembre une longue interview au journal l'Express (journal mendésiste), pour se démarquer de manière théâtrale du parti. Structuralisme, Flaubert et prix Nobel [modifier] Après cela l'existentialisme semble en perte de vitesse : dans les années 1960, l'influence de Sartre sur les lettres françaises et l'idéologie intellectuelle diminue peu à peu, notamment face aux structuralistes comme l'ethnologue Lévi-Strauss, le philosophe Foucault ou le psychanalyste Lacan. Le structuralisme est en quelque sorte l'ennemi de l'existentialisme : il n'y a en effet dans le structuralisme que peu de place pour la liberté humaine, chaque homme étant imbriqué dans des structures qui le dépassent et sur lesquelles il n'a pas prise. En fait Sartre est ailleurs, il ne prend pas la peine de discuter de ce nouveau courant qu'est le structuralisme : il est tout à un projet personnel, qui est l'analyse du XIXe siècle, de la création littéraire, et surtout l'étude d'un auteur qui l'a toujours fasciné, Flaubert. De plus dans les années 1960 sa santé se détériore rapidement. Sartre est prématurément usé par sa constante suractivité littéraire et politique, et usé par le tabac, l'alcool qu'il prend en grande quantité, ainsi que les drogues qui le maintiennent en forme (corydrane et amphétamines). En 1964, fait qui aura un très grand retentissement dans le monde, il refuse le prix Nobel car, selon lui, « aucun homme ne mérite d’être consacré de son vivant ». Il avait de même refusé la Légion d'honneur, en 1945, ou encore une chaire au Collège de France. Ces honneurs auraient, selon lui, aliéné sa liberté, en faisant de l'écrivain une institution. Cette action restera célèbre car elle illustre bien l’état d’esprit de l'intellectuel. Les années d'engagement [modifier] Si Sartre a pris ses distances avec le parti communiste, il continue néanmoins le combat contre toute forme d'oppression. La guerre d'Algérie [modifier] Dès 1956, Sartre et la revue Les temps modernes prennent parti contre l'idée d'une Algérie française et soutiennent le désir d'indépendance du peuple algérien. Mais Sartre se fait une fois de plus prendre au jeu de l'engagement manichéen comme lorsqu'il était compagnon de route du Parti communiste : s'il dénonce toutes les exactions commises par l'armée française, il ne parlera pas, ou légitimera les massacres et crimes de guerre du FLN. Cet engagement comporte néanmoins des risques : en janvier 1962, l'OAS commet un attentat en faisant exploser une partie de son domicile, que Sartre avait justement quitté par peur des représailles. Cuba [modifier] Sartre soutient activement la révolution cubaine, dès 1960. Mais il rompra avec le Líder Máximo en 1971 à cause de « l’affaire Padilla ». Il dira de Fidel Castro : « Il m’a plu, c’est assez rare, il m’a beaucoup plu. » Mai 68 [modifier] Sartre, en perte de vitesse, va néanmoins pouvoir s'offrir une nouvelle jeunesse grâce aux événements de mai 68. Déjà en 1967, il revient sur le devant de la scène en présidant le tribunal Russel, un tribunal fictif, autoproclamé, qui est une assemblée internationale d'intellectuels, de militants et de témoins chargés de juger les crimes de guerre des américains au Vietnam. S'il n'a pas été l'inspirateur des événements de mai 68, il en sera un militant actif, se faisant l'écho de la révolte dans la rue, sur les estrades, dans les journaux, et jusqu'aux portes des usines en grève. Il interviewe Daniel Cohn-Bendit dans le Nouvel Observateur, lui donnant l'occasion de s'expliquer dans un grand hebdomadaire. À maintenant 63 ans, il se rend à la Sorbonne investie par les étudiants, afin de discuter avec eux. Il dénonce ensuite les "élections pièges à cons" de de Gaulle. Sur le plan international, il condamne fermement l'intervention soviétique en Tchécoslovaquie. L'homme de gauche [modifier] De plus en plus fatigué et usé, Sartre continuera la lutte gauchiste en soutenant le mouvement Mao. Le journal révolutionnaire La cause du peuple étant menacé de disparaître sous la pression des autorités pompidoliennes, il décide en 71 de devenir le directeur du journal afin de le protéger, et descend dans la rue, avec Simone de Beauvoir, pour le vendre. Il fera de même avec deux autres journaux maoïstes, Tout et J'accuse. En 1973, Sartre va lancer, avec Serge July, Philippe Gavi, Bernard Lallement et Jean-Claude Vernier, un quotidien populaire, Libération, qui paraît au printemps. Atteint de démence vasculaire, il démissionnera de sa direction le 24 mai 1974. Pendant toute cette période il se lie avec divers autres mouvements gauchistes et féministes, prêtant volontiers son nom afin de les aider. Le problème israélo-palestinien [modifier] Sartre va s'occuper, alors qu'il arrive à la fin de sa vie, de l'affaire israélo-palestinienne. Tout en reconnaissant la légitimité de l'état d'Israël, il pointe du doigt les conditions de vie déplorables des Palestiniens qui justifient, selon lui, le recours au terrorisme. L'engagement jusqu'au bout [modifier] Alors qu'il va sur sa 67e année, Sartre est victime d'une attaque en mars. Elle lui laisse la vie sauve, mais lui enlève presque totalement la vue. Sartre entre dans ses années d'ombre. Déjà diminué, il est alors contraint de décider "librement" que son œuvre est achevée, et ne finira donc jamais le tome IV de son Flaubert. Cela ne l'empêchera néanmoins pas de continuer à penser et à produire : il engage comme secrétaire un jeune normalien, Benny Lévy, qu'il avait connu lorsque ce dernier dirigeait le groupe maoïste La Gauche prolétarienne, qui est chargé de lui faire la lecture, et débat, parfois violemment, avec ce jeune maoïste. Un an plus tard sort l'ouvrage On a raison de se révolter, livre d'entretiens avec le jeune homme et Philippe Gavi, où Sartre évoque entre autres les problèmes liés à l'engagement contestataire. Sa cécité ne l'empêchera pas non plus de poursuivre son devoir d'engagement moral qu'il aura tenu jusqu'au bout : quelques interventions politiques, telles que la visite à Andreas Baader, l'anarchiste allemand emprisonné près de Stuttgart, et un voyage de soutien à la révolution des œillets, au Portugal, font renaître dans les milieux de l'extrême gauche européenne des élans de sympathie pour le vieil homme. Il signe aussi différents appels pour la libération de dissidents soviétiques, et, lors de la rencontre entre Brejnev et Valéry Giscard d'Estaing à Paris en 1977, Sartre organise au même moment une rencontre avec des dissidents soviétiques. Ce soir-là, pour Sartre entouré de Michel Foucault, Gilles Deleuze, André Glucksmann, Simone Signoret et bien sûr Simone de Beauvoir, il y eut 105 radios et télévisions venues du monde entier, soit immensément plus qu'à l'Élysée pour Brejnev. Dernier coup médiatique pour Sartre en 1979, qui va émouvoir le grand public : accompagné de son meilleur ennemi, Raymond Aron, et du jeune philosophe André Glucksmann, un Sartre plus diminué que jamais se rend à l'Élysée pour demander à Valéry Giscard d'Estaing d'accueillir des réfugiés d'Indochine, qui se noyaient par centaines en tentant de quitter le Vietnam (c’est l'affaire des boat people). Indépendamment des différences d'opinion politique auxquelles il attache désormais moins d'importance, Sartre affirme au crépuscule de sa vie l'exigence de sauver des vies partout où elles sont menacées. Mais Sartre n'a pas toujours fait preuve de discernement et de réelle clairvoyance en adhérant, avec Simone de Beauvoir, au comité de soutien à l'ayatollah Khomeyni, opposant principal au régime impérial du Shah qui va instaurer dès son avènement, en 1979, une dictature religieuse qui plongera l'Iran dans l'obscurantisme. ![]() Tombe de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir En mars 1980, Le Nouvel Observateur publie, sur trois numéros, une série d'entretiens avec Benny Lévy qui seront édités, après sa mort, sur le titre "l'Espoir maintenant" : "Je me sens, non comme une poussière apparue dans le monde, mais comme un être attendu, provoqué, préfiguré, comme un être qui ne semble pouvoir venir que d'un créateur et cette idée d'une main salvatrice qui m'aurait créé me renvoie à Dieu". Jean Guitton tenait de telles déclarations pour un reniement de son athéisme et y voyait l'influence de son nouveau et dernier secrétaire. « Détournement de vieillard » accusera Olivier Todd, tant semble différente la parole de Sartre dans ces entretiens sur la religion judaïque. L'avocate Gisèle Halimi, qui a été une amie très proche du philosophe depuis 1957, est revenue, en 2005, sur ces propos en affirmant : "Cet interview est incontestablement un faux (…). Ce n'est pas du Sartre libre jouissant de toutes ses facultés."[1] Jean-Paul Sartre s'éteint le 15 avril 1980 à l'âge de 75 ans à l’hôpital Broussais (Paris), atteint d'un œdème pulmonaire. Dans le monde entier, l'annonce de sa mort provoque une émotion considérable. Pour son enterrement, le 19 avril 1980, 50 000 personnes descendent dans les rues de Paris, accompagnant son cortège pour lui rendre un ultime hommage. Une foule énorme, sans service d'ordre, pour celui qui aura su captiver trois générations de Français. Parmi eux, les anciens élèves des années du Havre ou de Paris, les camarades de la libération et les communistes des années 1950, les anciens militants de la paix en Algérie, enfin les jeunes maos. Mot d'un jeune homme à son père en fin de journée : « je suis allé à la manif contre la mort de Sartre ». Il est enterré au cimetière du Montparnasse à Paris, dans la 20e division — juste à droite de l’entrée principale boulevard Edgar Quinet. Simone de Beauvoir, décédée le 14 avril 1986, a été inhumée à ses côtés. Philosophie [modifier] (pour plus de détails, voir Existentialisme)
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Lê Đức Thọ
Biographie [modifier] Né le 14 octobre 1911 dans la province de Nam Ha Ninh, au Centre du Viêt Nam, d’une famille de lettrés, Phan Dinh Khai, animé du patriotisme vietnamien, se lance dès 1928 dans la lutte clandestine anti-coloniale, sous le nom de Le Duc Tho, au sein des jeunesses révolutionnaires, comme Vo Nguyen Giap, et devient l’un des fondateurs, avec Ho Chi Minh, du PCI (Parti communiste indochinois) en 1930 à Hong Kong. Comme Pham Van Dong et beaucoup d’autres, il est emprisonné par les Français pour ses activités politiques dites subversives. Tho détient un poste élevé dans le Viêt Minh (Ligue pour l'indépendance du Viêt Nam) et, de 1955 à 1986, il est membre du « Politburo » (Bureau politique) du Parti communiste du Viêt Nam. Arrêté pour ses activités révolutionnaires, il est interné pendant six ans au Bagne de Poulo Condor. Libéré en 1936 par le gouvernement du Front populaire, il est à nouveau emprisonné en 1939 au bagne de Son La où il côtoie la plupart des futurs dirigeants du Viêt Nam. Après sa libération, il entre en 1945 au Comité central du Parti communiste, puis, en 1951, au Bureau politique. Pendant la Première Guerre d’Indochine, il est, avec Le Duan, le principal responsable de la résistance dans le Sud du Viêt Nam. À partir de 1968, Le Duc Tho joue un rôle essentiel dans la conduite des négociations avec Washington, et demeure pour le monde entier l’homme qui, cinq ans plus tard, a signé avec Henry Kissinger, les accords américano-vietnamiens. Le Duc Tho participe à la préparation et à l’organisation de l’offensive généralisée aboutissant le 30 avril 1975 à l’entrée victorieuse à Saïgon des combattants du Front National pour la Libération du Viêt Nam. À l’occasion du VIe Congrès du Parti communiste vietnamien, à automne 1986, il démissionne du Bureau politique et est nommé conseiller spécial du Comité central avec Truong Chinh et Pham Van Dong. Pendant la Deuxième Guerre d’Indochine dite « Guerre du Viêt Nam » (1956-1975), Le Duc Tho est actif dans le Sud du pays, où il dirige des attaques du Front National pour la Libération du Viêt Nam pour l’unité du Viêt Nam. De 1968 à 1973, Le Duc Tho dirige la délégation de la République démocratique du Viêt Nam aux pourparlers de paix à Paris. Il reçoit le prix Nobel de la Paix, avec le secrétaire d'État américain Henry Kissinger, pour l'ensemble des négociations qu'il a dirigées pour le camp vietnamien ; du cessez-le-feu au retrait des troupes américaines. Le Duc Tho, cependant, rejette le prix, car selon lui : « […] la paix n'a pas réellement été établie ». En 1975, Le Duc Tho organise l’offensive militaire contre les restes de l'armée de la République du Viêt Nam de Saigon. Le Duc Tho, conseiller du Comité central du Parti communiste vietnamien, moeurt le 13 octobre 1990, à Hanoï. Le vainqueur de la bataille diplomatique à la Conférence de Paris de 1973 était âgé de 79 ans. Souffrant d’un cancer, il avait été hospitalisé durant plusieurs semaines, à l’hôpital du Val-de-Grâce où Gaston Plissonnier, secrétaire du Comité central du PCF, lui avait rendu de fréquentes visites. Conclusion [modifier] Humble et discret, Le Duc Tho est peut-être le représentant type du patriotisme vietnamien dont les bagnes français ont transformé des nationalistes en communistes, avec le communisme instrumental pour réaliser le nationalisme fondamental. |
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Prix Nobel
Le prix Nobel est une récompense remise annuellement aux personnes qui ont fait progresser la recherche ou la société, suivant des modalités instituées d'après les derniers vœux d'Alfred Nobel, inventeur de la dynamite. Les prix sont actuellement décernés au courant du mois d'octobre de chaque année. La cérémonie de remise des prix a lieu le 10 décembre, jour anniversaire de la mort d'Alfred Nobel (décédé le 10 décembre 1896). Alfred Nobel [modifier] Image:AlfredNobel.jpg Alfred Nobel (1833-1896) À sa mort, Alfred Nobel laisse 32 millions de couronnes. Son testament, rédigé à partir de 1895, ne prévoit aucun legs à ses héritiers directs, mais Alfred Nobel demande que soit créée une institution qui se chargera de récompenser chaque année les personnes qui ont rendu à l'humanité de grands services dans cinq domaines différents : paix, littérature, chimie, médecine et physique. Le testament précise en outre que la nationalité des savants primés ne doit jouer aucun rôle dans l'attribution du prix. La fondation Nobel voit le jour en juin 1900. Ce prix est financé par les revenus provenant du legs d'Alfred Nobel, décédé sans enfants, ce patrimoine étant placé en actions « de père de famille ». La première cérémonie pour attribuer le prix Nobel eut lieu dans l'ancienne académie royale de musique de Stockholm, le 10 décembre 1901. À partir de 1902, les prix furent remis des mains du roi de Suède puis le 10 décembre de chaque année. Les lauréats du prix Nobel reçoivent chacun un montant de 10 millions de couronnes suédoises (soit plus d'un million d'euros), dont ils disposent librement, mais qui leur permet surtout de continuer leurs recherches ou travaux sans subir de pressions financières. Les prix [modifier] Les prix Nobel sont attribués depuis 1901 dans les domaines suivants :
Depuis 1968, il a été décidé de ne plus ajouter de nouvelles catégories de prix. L'absence des mathématiques [modifier] On s'est souvent étonné que les mathématiques ne soient pas également récompensées par un prix Nobel. Cette discipline est récompensée depuis 1936 par la prestigieuse Médaille Fields, et plus récemment (2003) par le prix Abel. Alfred Nobel n'a jamais expliqué ses motivations concernant l'absence des mathématiques. Cependant, on peut avancer trois raisons plausibles : le sujet ne l'intéressait pas, ou lui semblait inapproprié car trop théorique, et enfin le roi de Suède avait déjà fondé un prix à la demande du mathématicien suédois Gösta Mittag-Leffler. Une légende circule mentionnant un conflit sentimental entre Nobel et Mittag-Leffler. Selon Lars Garding et Lars Hörmander, elle est dénuée de fondement[1]. |
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thank you fer everyone
![]() plz fine 3azebkoun to read them w ta3toune ra2ykoun if the reasons or political or no? enno si il etait engage politiquement aw katab oeuvres khaassa bel politike...
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w eza 7ada 3endo chi intro (A)
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WAT THE HELL IS A TPE??????!??!
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problems of performance appraisal is that it sucks to memorize them |
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"I can forgive Alfred Nobel for having invented dynamite, but only a fiend* in human form could have invented the Nobel Prize" George Bernard Shaw * drug addict who lacks control
Thank You ...
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